SACRED SILENCE

Un film de Antonio Capuano (Italie, 1996)

Titre original :       Pianeze Nuncio

Thème :                  Pédérastie

Relations :              MB

Terrain :                 Principalement dans une église

Epoque :                 Contemporain, vers 1995

Situation :              Italie, Naples

Genre :                    Drame

Age :                       13 ans, bientôt 14

Acteurs ado :         Nunzio = Emanuele Gargiulo

Synopsis - Le Père Lorenzo est jeune (une trentaine d’années) curé d’une paroisse de la banlieue pauvre de Naples, où règne la Camora, contre laquelle il combat. Pour se venger, celle-ci dénonce la liaison que le prêtre entretient avec un garçon orphelin de treize ans, Nunzio, qu’il héberge au presbytère, qui y joue de l’orgue et se destine à la prêtrise, tout en souhaitant devenir chanteur professionnel.

Thèmes abordés en rapport avec la recherche – Le thème abordé en parallèle avec la lutte contre la mafia est donc la pédérastie, l’affection qui lie le Père Lorenzo et Nunzio. L’aspect sexuel de cette liaison est explicite dans le film, dont certaines scènes montrent les deux personnages dans le même lit. Une scène suggère clairement que le prêtre fait une fellation au garçon. Cette liaison ne semble pas perturber Nunzio, qui a une petite amie de son âge, qu’il a seulement embrassée. Il montre véritablement de l’affection pour le Père Lorenzo et prend plaisir à vivre avec lui. Lorsque, vers la moitié du film, les services sociaux puis la police, avertis par la mafia, commencent à s’intéresser à cette liaison, Nunzio la nie. Mais la pression étant trop forte, il la reconnaît peu à peu. Au cours d’une dernière rencontre entre les deux amis, le Père Lorenzo dit à Nunzio qu’il ne fera rien contre lui. Les dernières images du film, qui retracent un chemin de Croix se déroulant en ville sous la pluie, que préside le prêtre sans la participation de son ami, le Père Lorenzo semble accepter sa propre croix et se prépare à dire toute la vérité.

Jugement en rapport avec la recherche – Lé pédérastie n’est pas condamnée. Il est clairement décrit que la liaison entre le prêtre et le garçon (qui fait 15 ans) est consensuelle, que ce dernier prend plaisir à être avec son ami et aux relations sexuelles qu’ils entretiennent. L’accent est même mis sur la souffrance du garçon quand il est contraint de révéler à la police sa liaison.